-
D'un coup de crayon noir, on a tracé ma vie
Sans couleur, sans espoir, à peine une touche de gris
A coup d'éponge sale, on a effacé mes rêves
Tableau redevenu vierge, espérance qui s'achèveQui sont les responsables
Suis-je le seul coupable
Personne à qui me plaindre
Inutile de geindreDans un vielle boîte en fer, j'ai retrouvé des crayons
Et des craies, quelle affaire, en guise de munitions
Et sur le tableau noir, j'ai pu redessiner
Trait à trait un espoir, ton visage, une penséeEt le fil de ma vie, si noir et rigoureux
J'ai pu orner d'envie, de la couleur de tes yeux
Des teintes de ton amour, j'ai pu recolorer ma nuit
Pigmenter la passion, bigarrer mes ennuis
1 commentaire -
Ma main se souvient de la chaleur de ton corps
Ma bouche se rappelle du goût de tes lèvres
La mémoire de mes sens est si vivace encore
Quen moi nest toujours pas redescendue la fièvreMes doigts glissant sur toi, douceur de ta peau
Jai toujours en ma paume de tes formes la pensée
Et inlassablement, sans le moindre repos
Ma main suivra encore ces chemins insensésMes tympans vibrent encore de tes souffles et murmures
Harmonie de sons suaves aux échos vaporeux
Ta voix eut le pouvoir de guérir mes blessures
Et son chant me calma de son timbre langoureuxJe ne veux oublier cette douce fragrance
Sexhalant de ton corps, de ta peau, de ton être
Mes narines frémissent à la seule rémanence
De ce parfum damour que jaimerais tant connaîtreMes sens timaginent, mais je ne te vois pas
Créature sublime, mais toujours irréelle
Je ne serai jamais rassasié des appâts
Que peut moffrir ton être, doux rêve immatériel
2 commentaires -
Le cur au ralenti, en service minimum
Qui me rappelle ici que je ne suis quun homme
Avec toutes ses faiblesses
Avec toutes ses bassessesMon dernier rêve sest effacé
Et devant moi, des pages blanches
Mais mon stylo a des ratés
Lencre la fuit, il nest plus étanche
Comment écrire de nouveaux jours
Avec quoi peindre de douces nuits
Sans les couleurs de ton amour
Mon pinceau desséché sennuie
Le cur au ralenti, fuyant le moindre effort
Jai détruit mes croquis, gommé lombre de ton corps
Effacé le souvenir
En un mot fuir
1 commentaire -
Dans une boîte en carton, j'ai entassé mes désirs,
les rêves, ton regard, mes passions, ton sourire.
De peur qu'ils ne s'envolent, j'ai voulu la fermer
Mais la pression trop forte a fait tout exploser !
Et la pièce s'est emplie de poussière de rêve
Que j'ai vite recueillie, avant que ne se lève
Ce souffle dévastateur, le vent du désespoir
Qui s'invite dans mon coeur chaque soir.Dans un sac en toile, j'ai gardé la poussière
A l'abri des rafales, ravisseuses de lumière
Cherchant à m'enlever mes rêves et mes attentes,
Me priver du regard de cette femme envoûtante
Naissant de la poussière, au milieu de mes nuits
En vaillante guerrière venant vaincre mon ennui
éclose de mes rêves, m'aidant à supporter
Le retour matinal à la réalitéPoussière au fond d'un sac, fermé d'un lacet blanc
Aux effets oniriques, extatiques ou troublants...©copyright JMA
votre commentaire -
Une vidéo prenante, inquiétante, pouvant montrer au parents qu'il ne faut pas laisser les enfants surfer seul trop longtemps sur internet, même avec des logiciels de surveillance...
Et sachez que le meilleur moyen est toujours d'informer les enfants du risque qu'ils courent**les prédateurs du net**Si vous souhaitez vous aussi insérer cette vidéo dans votre blog, contactez-moi ou allez chercher le code sur le blog de Nours, ici
votre commentaire