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Totalement dévêtue, allongée sur le ventre,
juste une blanche serviette te recouvrant les fesses.
Il me faut rester sage, et que je me concentre
mais tes courbes gracieuses fortement m'intéressent...Débutons le travail par le haut de ton dos
fatigué de subir le sur poids de la vie.
Je m'en vais l'alléger de ce méchant fardeau
et, de faire des folies, te redonner l'envie.Dans le creux de ma main, je fais couler de l'huile,
pour bien qu'elle se réchauffe, que sa douce fraîcheur
ne te fasse frémir quand, de façon virile,
j'en enduirai ta peau, d'une accorte blancheur.
Il faut faire soigneusement cette suprême onction
pour que tu te détendes, que tes muscles se relâchent
si l'on veut qu'au moment de passer à l'action,
de toutes les tensions ton corps se détache.Des reins jusqu'aux épaules, je poursuis mon massage
et, peu à peu, te quittent les pénibles raideurs.
Je ne chercherai pas à forcer le barrage
de cette fine serviette qui défend ta pudeur :
mes mains passent à tes jambes, en survolant l'obstacle,
certes à faible altitude, mais sans y atterrir...
Au bouchonnage des cuisses, jamais je ne renâcle,
tes jambes sont un terrain si doux à parcourir...D'abord étaler l'huile, tout le long de ces membres,
du bas de la serviette jusqu'au haut du talon
et la température monte encore dans la chambre
quand mes mains vont et viennent le long de ces vallons.
Pour finir mon ouvrage, je m'occupe de tes pieds,
en cette place où se pressent terminaisons nerveuses
et des points de chakra, se prêtant volontiers
au manipulations de la plante soyeuse.
Chacune de mes pressions crée des frémissements
et tu sembles apprécier, je te sens réceptive.
C'est pourquoi je poursuis longuement ces mouvements,
que parfois j'agrémente de caresses inventives...Vient le moment crucial, enfin tout se déclenche :
te sentant tressaillir, j'interromps le service :
un simple ondulation, un mouvement de hanches,
que tu fis discrètement, pour que la serviette glisse...©copyright JMA
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Inspiré de soirées de discussions, tchat sur internet... ceux qui pratiquent me comprendront je pense
Au long de nos rencontres, par ces jours et ces soirs,
Jai cru trouver un fil pour tresser une histoire
De dialogues anodins, bavardages futiles
Jai extrait des paroles, exercice imbécile.Jimaginai des phrases en regroupant ces mots
Me suis montée une fable par delà ses propos
A trop vouloir y croire, je suis presque devenu sourd
Je nai voulu entendre son appel au secoursQuand jai ouvert les yeux, il faisait toujours noir
Egaré, ignorant, pas dans la bonne histoire
A la lueur de la lune jai entrevu les ombres :
De cette fausse aventure, ne restait que des décombresAlors lâchement jai fui, et tout abandonné
Là au bord de la route, tout ce que je nai pu donner
Inutile de garder cela pour une autre histoire
Je ne veux me répéter... je nai plus envie dy croire©copyright JMA
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Pour illustrer ce poème, j'ai choisi une acrylique de Susan Marie Doyle, nommée "Silence" (allez voir le site http://www.susanmariedoyle.com/ pour voir d'autres oeuvres de cette artiste)
Et le vent emporta les tous derniers murmures
Plus aucun son ne passe limpénétrable mur
Ne restent ouvertes que les portes de lindifférence
Dans ce monde plongé dans un obscur silencePas un bruit, pas un mot à lire sur tes lèvres
Le mutisme présent a même éteint la fièvre
Qui savait aux éclats faire rire tes yeux
Maintenant ton regard ne sait plus dire qu« Adieu »Quel douteux incident a donc tari la source ?
Qui empêche ta voix de reprendre sa course ?
Lémotion du moment a-t-elle figé les mots ?
Ne faut-il pas quils sortent pour guérir tous ces maux ?Même ton cur blessé ne bat plus quà voix basse
Pour étouffer tes troubles, te forge une cuirasse.
Le mur de ton silence je voudrais tant détruire
Pour à nouveau entendre le cristal de tes riresLe velours de ta voix et les soyeux frottements
Doux raffut que génèrent les corps de deux amants
Chuchotements glissés au creux de son oreille
Qui chasseront laphasie et sonneront son réveil©copyright JMA
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Je veux être une brosse pour balayer ta peine
De ton joug de tristesses démanteler les chaînes.
A laide de mon balai, repousser cet ennui
Qui obscurcit tes jours, et encombre tes nuits.Dun coup de chiffon doux, dépoussiérer ta vie
Caresses dun plumeau, qui ravivent lenvie
Te chatouillant les sens, réveillant le sourire
trop longtemps endormi, te laissant tassombrir.Pour éclairer tes jours, décrasser les vitrages
qui stoppaient la lumière, déformaient les images.
Perdue dans ce brouillard, tu ne savais plus voir
ces choses qui jadis avaient su témouvoir.La clarté libérée sépancha le désir
trop longtemps contenu, trop heureux de courir
Ressentir à nouveau de la vie son ivresse
Jeter à la poubelle les restes de détresse.Allégés du sur poids de cette sombre crasse
retrouvons la pureté du couple qui s'enlace.
Par nos souffles et frottements, en joyeux préambules
du savon de l'amour, faisons naître des bulles..©copyright JMA
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Une courte rencontre, juste un instant de vie
On se croise dans la rue, se regarde, se sourit
Puis reprenons la route, sans même un au revoir
Mais longtemps ce sourire conserver en mémoire.Ce fragment de chemin, parcelle de destinée
Sévanouira un soir en nuages irisés
Qui glisseront dans la file « feuilletons interrompus »
Pour rejoindre le dédale des histoires sans issues.Si quelque ange curieux re-visionne la scène,
Espérant découvrir doù provient le problème
Qui fit que finalement lhistoire naboutit pas
Peut-être verra-t-il quil manquait le faux pas
Qui la fit trébucher, et perdre léquilibre
et entre ses deux bras terminer son vol libreAlors lange studieux change le scénario
Ajoutant « à refaire », rappelle limpresario
Qui choisira ensuite les deux nouveaux acteurs
Qui rejoueront la scène, et uniront leurs coeurs.On oublie un peu vite les premiers interprètes
du brouillon du spectacle, de la scène pas prête
Si cela vous effleure, pensez-y dans la rue
Quand à un carrefour vous croisez linconnu
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