• Là bas sur le quai de la gare
    ce train qui s’éloigne, un départ
    Avec lui tous ces couples qui se séparent
    Avec lui, tous ces cœurs qui s’égarent

    Il reviendra : demain ? Jamais ? sans doute !
    Le futur qui s’éloigne, prenant la route
    Elle reviendra : un jour ? un soir ? Sûrement !
    Incertitude du retour, réveil de tous les tourments

    Dans ce train elle l’oublie, son souvenir s’efface
    La distance grandissant s’évaporent les traces
    de leur amour passé, dépassé, délavé,
    d’une idylle oubliée, rêve trop vite consommé

    Dans ce train il s’éloigne, mais ne rompt pas le fil
    Déchirure qui se soigne, une trace indélébile
    Regarde sa photo, sourit à son regard
    Se remémore les mots qu’elle lui a dit, un soir…

    Séparés l’un de l’autre, juste pour quelques jours
    Le temps de retrouver le sens du mot amour
    Là bas sur le quai de la gare
    ce train qui s’approche, un retour…

     

    ©copyright JMA


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  • Texte spécial "veille d'anniversaire"...

    Pas vraiment une chanson, pas vraiment un poème, peut-être plus proche du slam.

    Donc, je le déclame, et j'ai mis une musique en fond (je sais, ce n'est pas vraiment cela du slam, mais ma voix n'étant pas top, j'ai préféré faire ainsi...).

    Pour la "technique", la musique  a été composée sur le séquenceur "MadTracker" (un excellent gratuiciel que je recommande à tout ceux qui ont des envies de s'essayer à la compo) et mixée ensuite à la voix avec WavePad...

      


     

     

    On dirait que c’ t’ année, moi, j’ai pas été sage
    Alors j’aurai loupé l’examen de passage
    à l’âge du dessus… nan, j’ passe pas à quarante !
    C’est pas bien, je le sais, j’ suis sur la mauvaise pente…
    Et si je continue trop longtemps mes fredaines
    Jamais je ne pourrai atteindre la quarantaine !
    Pour mes anniversaires, faudra que j’ me résigne
    à n’ souffler  que trente neuf bougies d’un air digne.
    Faudra que je supporte pour toujours cet outrage
    de rester ad vitam aeternam au même âge…
     
    On dirait que la mort, ça n’ serait qu’une histoire
    pour faire peur aux enfants, et aux grands dans le noir.
    Et qu’en fait ça n’ serait qu’un très très long voyage
    pour lequel même pas besoin de faire ses bagages !
    Si le jour du départ, les larmes coulent dans les yeux
    Juste penser à la joie de s’ retrouver, aux cieux
    Et qu’ celui qui s’en va, il a bien de la chance
    Car il prendra sur nous une sacrée avance
    Pour pouvoir de ce club de vacances profiter
    Même si pour cela, il a l’éternité….
     
    On dirait que la mort, ça s’rait qu’un mauvais rêve :
    Vie en chômage technique, le cœur qui fait la grève !
    On engagera alors d’âpres négociations :
    Lui réclame, sans démordre, une hausse de passion !
    Et tous les arguments que peut donner la vie
    ne pourra, de ce cœur, faire baisser l’envie.
    Alors la vie promet, et le cœur vaille que vaille
    reprendra patiemment son éternel travail.
    Le cauchemar est fini, et quand je me réveille
    Je te sens là, à côté de moi, qui sommeille…
     
    On dirait que maintenant, on pourrait tout vouloir,
    que de notre vie, c’est nous qui écririons l’histoire
    Et que si on n’ veut pas y tracer le mot « Fin »,
    alors on n’a qu’à dire que l’on verra demain…
    et qu’on trouvera toujours un nouvel épisode
    à écrire à la suite de l’interminable ode.
    Et si même un matin, en manque d’inspiration
    On refait comme hier, sommaire réémission
    on peut dire pour excuse qu’on avait pas bien vu…
    qu’on croyait bien avoir fait là une bévue…
    Et si finalement, tout s’était bien passé
    il est maintenant trop tard pour pouvoir effacer !
     
    On dirait qu’on pourrait, qu’on aurait tous les droits :
    qu’on refait la gravure de ces tables de lois.
    On dirait qu’d’être heureux, on serait enfin libre :
    on efface tout le mal, on revoit l’équilibre !
    On dirait qu’ça s’rait bien d’continuer à vivre
    et qu’il y a un autre tome après la fin du livre…
    On dirait qu’toi et moi, ça peut pas s’arrêter
    et que même la mort n’peut pas nous séparer !
    On dirait… mais ya plus rien à dire !

     

    ©copyright JMA


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    Mon rêve s’est échappé, et il courait trop vite
    Impossible à rattraper, je n’aurai pas la suite
    En s’enfuyant ainsi, là au bord du trottoir
    Il laisse inachevée cette si belle histoire.

    Quel chasseur de prime voudra traquer mon songe
    Sans qu’il ne le décime, mais plutôt le prolonge.
    En quel livre d’histoires trouverais-je la fin ?
    Au bord du désespoir, je reste sur ma faim.

    Toutes mes nuits sont vides, mon rêve a déserté
    Mes pensées sont arides, manquent de variété.
    J’ai perdu avec lui la source d’inspiration
    Pourquoi s’est-il enfui ? Plus de motivation ?

    S’il ne veut revenir visiter mon sommeil
    Je ne pourrai finir, au lever du soleil,
    cette ébauche de rêve… Je ne veux renoncer
    Il faut que je l’achève sans rien abandonner

     

     


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    Dans le noir c’est fondu mon appel silencieux
    Mais l’espoir c’est perdu : rien au fond de ces cieux
    Plus d’écho en retour, où sont les vibrations ?
    Pas besoin de détour : tout n’était qu’illusion…

    Gros problème à résoudre, gardé dans la poitrine
    Et qui parfois vient sourdre en humeurs chagrines
    Un cri trop contenu, qui ne veut plus sortir
    Et moi je m’habitue, plus envie de courir

    Courir pour aller où, nulle destination
    L’avenir n’est qu’un trou où tombent mes ambitions

    Cet appel qui ne sort, qu’est-ce qui le retient
    Peur d’un sale coup du sort… qui peut dénouer ces liens
    Qui m’oppriment, me contraignent, anéantissent ce cri
    Me blessent tant que je saigne, m’oppressent tant que j’écris

    Couché sur un papier, le cri reste silencieux
    Mais qui sait si copié, il ne croisera des yeux
    Qui sauront y entendre ce que j’y ai caché
    Qui voudront me défendre, viendront me détacher

    Je n’escompte qu’un regard, je n’espère qu’un sourire
    Et s’il n’est pas trop tard, vers lui, j’irai courir…

     

    ©copyright JMA

     

     


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    Il y a des journées qui ne devraient finir
    De peur que disparaisse à jamais ton sourire
    Et puis il est des jours dont on voudrait qu’ils durent
    Pour que de ta gaîté je garde le murmure

    Mais il est des instants qu’il nous faudrait refaire
    Le son était trop fort, pas assez de lumière
    Ces scènes qu’on devra retirer du montage
    Pour ne garder au bout que ce qui avantage

    Il y a des chansons dont on ne veut la fin
    Espoir de découvrir encore d’autres refrains
    La musique vous berce, les paroles hypnotisent
    La voix dont nos oreilles, toujours, seront éprises…

    Certains de nos moments resteront à inscrire
    Avec leurs émotions et leurs éclats de rire
    Souvenir éternel de ce premier regard
    échangé longuement sur le quai d’une gare

    Que faut-il retenir de notre belle histoire
    Ces doux instants magiques, le feu du premier soir
    Je ne veux oublier tous ces petits passages
    Et les disséminer tout au long de mes pages

    Il y a des journées qui ne devraient mourir…

     

    ©copyright JMA

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