• Encore une chanson qui ne risque pas de me faire passer pour un forcené du travail... il est donc interdit de donner l'adresse de mon blog à mon chef

      

    COUPLET 1 :


    J’ai pas l ’courage de commencer
    ce que j’ pourrai pas terminer
    avant ce soir, avant demain,
    avant qu’on n’ vienne m’ donner la main.
    Moi tout c’ que j’ veux, c’est être tranquille
    dans mon bureau, pas trop fébrille.
    Avoir le temps d’ penser à toi
    j’ demande que ça…


    REFRAIN 1 :


    Bientôt l’ week-end, faut rester cool !
    Faut pas qu’ je traîne, j’évite la foule
    et la cohue dans les transports…
    Tout c’ que j’espère, moi, c’est ton corps :
    pouvoir me coller contre toi
    et n’ plus bouger, même le p’tit doigt,
    sauf pour t’offrir quelques caresses
    j’évite le stress…


    COUPLET 2 :


    Le téléphone s’ met à sonner.
    On dirait qu’ j’ suis trop occupé
    pour décrocher et y répondre !
    Qu’elle bonne excuse vais-je leur pondre
    pour qu’il n’ viennent plus dans mon bureau
    me parler encore de boulot ?
    C’ que j’ veux c’est te prendre dans mes bras
    j’ demande que ça…


    REFRAIN 2 :


    Bientôt l’ week-end, faut rester zen !
    Sans trop m’ stresser, faut pas que j’ traîne
    si chez toi je veux être à l’heure
    pour attaquer notre doux bonheur !
    Pour cela j’ n’ai jamais de retard
    et, sans vouloir être vantard,
    j’ te crois bien pressée toi aussi
    d’ sauter dans l’ lit…


    COUPLET 3 :


    Zut, v’ là mon ordi qui s’éteint ;
    on n’ peux pas dire qu’ j’ sois dans l’ pétrin :
    je n’ m’en suis pas beaucoup servi,
    de bosser j’ai pas trop envie…
    Programmation automatique,
    extinction quand vient l’heure critique !
    L’ordi veut que je rentre chez moi !
    C’est cela je crois…


    REFRAIN 3 :


    [ Sifflement ] + bis avec Refrain 2


    COUPLET 4 :


    Le chef est au bout du couloir.
    Il vient vers moi… Il d’vrait savoir
    qu’ le déjeuner du vendredi
    on l’ digère tout l’après-midi
    et qu’ mon pauvre petit estomac
    le stress à ces heures, il n’aime pas !
    Ce soir tu seras mon dessert,
    c’est nécessaire…


    REFRAIN 4 :


    Bientôt l’ week-end, deux petits jours :
    en profiter pour faire l’amour
    tout en douceur, tout en caresses,
    tout en paresses…
    Et si ce n’est pas assez long,
    on jouera les prolongations…
    RTT : Rester Tranquillement
    à t’ Titiller…
    RTT : Rêver Tendrement
    à Tes côtés…

    + bis [Sifflement] (fade out)

     

     

    ©copyright JMA

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  •  

    Ce soir, elle a gagné une usine à baisers :
    des bécots trop timides, posés du bout des lèvres,
    des bien plus chaleureux, qui ne vont l’apaiser
    et le modèle fougueux, faisant monter la fièvre…

    Il voulait être tendre, surtout sans la brusquer ;
    tel un aventurier, partir à la recherche
    du point le plus sensible. Et pour le débusquer
    il espère – en lui-même – qu’elle lui tendra la perche…

    Parcourant tout son corps, il tâte de sa bouche,
    goûtant les réactions… réglant les vibrations…
    Et quand, dans certains lieux, il obtient une touche
    il insiste, patiemment, espérant l’explosion !

    Mais le recoin sacré n’est pas simple à trouver :
    sa lippe, loin d’être lasse, n’abandonnera pas.
    D’autres part de ce corps il reste à éprouver
    de sa bouche entraînée, continue son repas…

    A force d’embrassade, coups de langue et suçons,
    il parvient à trouver où, chez sa partenaire
    se cache ce point coquin, source des suprêmes frissons.
    Mais ce divin secret, il préférera taire.

    Il serait malheureux de mâcher le travail
    en dévoilant la chose dans une belle harangue…
    Partez à sa recherche vous aussi, vaille que vaille…
    Si vous ne trouvez pas : au chat donnez votre langue…

     

     

    ©copyright JMA

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  • Le voici, mon livre, écrit par moi, de ma main...


    Il s'appelle "(In)quiétude" : pas besoin de commentaires sur ce titre

    55 poèmes, quelques un sont ici sur le blog... mais sur papier, c'est toujours autre chose

    Si vous êtes intéressé(e)s pour vous le procurer, il est disponible sur le site de l'éditeur, Les éditions du Panthéons(actuellement dans la rubrique "nouveautés")

     

     Titre : (In)quiétude
     Auteur : Jean-Michel Arnaud
     Editeur : Les éditions du Panthéon
     ISBN : 978-2-7547-0174-7



     


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  •  

    J'ai frotté ma vie contre tant de murs
    Sans voir jamais apparaître un seul signe d'érosion
    Pénétrer ces parois, sans vue sur le futur
    Je n'ai pas voulu accomplir cette impossible mission.

    J'ai frotté ma vie contre tant de corps
    Sans jamais créer plus qu'un écran de fumée
    Qui un moment m'a isolé de la réalité
    Mais derrière cet écran, paysages incolores...

    J'ai frotté ma vie sur des parois de verre
    Qui, trop fragiles, ce sont fendues, craquelées, brisées
    Me lacérant le coeur, jamais cicatrisé
    Traçant dans ma mémoire des déchirures amères

    Doucement j'ai frotté ma vie contre ta vie
    Sécheresse contre désolation, l'étincelle a surgi
    La flamme de la passion peu à peu c'est propagée
    Si froides jusqu'alors, nos vies se sont embrasées

    J'ai frotté mon corps contre ton corps
    pour entretenir la flamme
    et créer un mur de feu protecteur
    contre le retour du vague à l'âme

    J'ai frotté mon coeur contre ton coeur
    et ils se sont unis...

     

    ©copyright JMA


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  • Des envies qu'elle a réveillées, et je l'en remercie de tout mon coeur ... Elle, c'est Paki

     

    La vie avait éteint, au fond de mon regard,
    les lumières de l’envie, pour que mon âme s’égare.

    Longtemps dans des lieux sombres, je l’ai laissée errer,
    sans espoir, sans envie, souvent désespéré…

    Quand, au détour d’une toile, j’ai croisé une luciole
    qui revint éclairer mes envies qui s’étiolent

    De sa douce lumière, ralluma le moteur
    qui m’invente des envies, me nourrissant le coeur

    Cette luciole, c’est toi ! Tu ravivas ma vie,
    affolant ma machine à créer des envies.

    Ma toute première envie : un sourire, dans tes yeux :
    éclat illuminant ton visage radieux.

    Ensuite tu m’as donné l’envie de te séduire :
    pour, dans tes yeux, une flamme de passion voir reluire !

    Tu m’a donné l’envie de te faire danser,
    de t’inviter au cœur de mes rêves insensés.

    Tu m’as donné l’envie d’encore te faire rire
    ajouter ce doux son aux cordes de ma lyre.

    Tu m’as donné aussi quelques envies libertines
    peut-être sans le vouloir… peut-être es tu coquine…

    J’ai envie, dans ton cou, de déposer mes lèvres :
    juste un sage début, pour amorcer la fièvre…

    J’ai envie, sur ta peau, de lâcher mes mains folles,
    que de mille caresses, peu à peu elles t’affolent !

    Envie, sur tout ton corps, de faire courir mes lèvres
    et que du goût de toi, jamais je ne me sèvre.

    Envie de t’enfiévrer, de plaisir te faire geindre,
    jusqu’à ce point limite, fatidique à atteindre.

    Envie de te faire jouir, et d’aussitôt te suivre,
    pour que cet emballement, ensemble, on puisse vivre…

    Envie, bouche contre bouche, d’échanger nos soupirs
    et, aux creux de mes bras, te laisser t’assoupir…

    ...

    Mes mains sont toujours folles, et ma bouche affamée…
    Une envie de reprendre le festin entamé ???

     

    ©copyright JMA

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