• Nouvelle chanson , sur la paresse (je ne sais pas trop pourquoi, ce n'est pas mon genre d'être paresseux )...

    Désolé, mais je n'ai toujours pas trouvé de chanteur pour interprêter mes chansons... donc c'est encore moi qui m'y colle

    Pour l'écouter, c'est ici

      

    et les paroles sont ici

     

    Aujourd'hui j'ai bien décidé : ce sera un jour de paresse
    Je ne voudrais pas résister à cette fatigue qui m'agresse
    Pourquoi faudrait-il s'agiter si dans les affaires rien ne presse
    Je mettrai toute ma volonté à ne pas trahir cette promesse...

    Pour quelques heures m'imaginer que je suis toujours en vacances
    Dans un hamac me suis glissé, me balançant sans imprudence
    La tête vide, rien à penser, même si pour faire une confidence
    De toi je suis en train d' rêver : je t'invite pour une chaude danse...

    Corps contre corps, sans trop bouger, nous soupirons à l'unisson
    Où donc pourrait-on se cacher pour parvenir au grand frisson
    Contentons nous donc de danser en sirotant notre boisson
    Et si on n' peut plus résister on ira derrière les buissons.

    Toutefois on n'est pas pressés, faut pas forcer par cette chaleur
    Continue donc de te lover au sein de mes bras cajoleurs
    Tu y seras bien protégé, et on verra bien tout à l'heure
    Si on ne peut plutôt trouver pour les frissons un lit de fleurs.

    Rien à faire, j' peux plus paresser. Tu réussis avec adresse
    par tes frottements et tes baisers, à me faire briser ma promesse
    Pour te punir et me venger je vais te couvrir de tendresse
    Et si tu n'en as pas assez, je rajouterai quelques caresses...

    Ca y est on n' peut plus résister : il nous faut passer à l'action
    dans un coin calme t'ai entraîné, pour assouvir notre passion
    La suite, je ne vais raconter, je laisse votre imagination
    Cette douce histoire continuer... moi j'ai fini là ma mission !

    ©copyright JMA


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    Caravane de mots, dans le désert de mes pensées,
    qui peuvent rassurer, aussi bien que blesser,
    divaguant sans aucun but. Et le vent qui efface
    derrière elle dans le sable du passé les traces.
    Car les paroles s’envolent, mais peuvent de leurs ailes
    vous gifler en pleine face… Humiliation mortelle

    Parfois la caravane s’écarte de sa route
    et sème derrière elle dans les esprits le doute.
    On ne sait toujours dire pourquoi les mots s’égarent
    et pour les rattraper, il est souvent trop tard.
    Ces piques une fois lancées vont venir se planter
    dans les nœuds de l’amitié, étiolant sa santé,
    Endommageant le lien, qui ne pourra toujours guérir.
    Et si la corde lâche, tout peut un jour finir…

    Caravane de mots, qui marche et se propage
    Au fil de ma pensée, comme on tourne les pages.
    Mais les feuilles sont vierges, il me faut tout récrire
    Pour pouvoir à nouveau dessiner ton sourire
    qu’une horde de mots cruels et imbéciles
    aura fait disparaître de façon malhabile

    J’aimerais tant à nouveau pouvoir éclairer ton visage…
    Il me faut pour cela des mots trouver le bon usage.

    Caravane de mots, prise dans les sables émouvants,
    quand dans ma gorge se coincent les syllabes, trop souvent.
    Plus rien ne peut sortir, et je reste sans voix,
    mutisme provisoire, provenant de l’émoi.
    Trop de mots qui affluent, embouteillage verbal
    Pour ne donner en toute issue qu’un cafouillis vocal
     dont s’extirperont avec peine quelques phonèmes compréhensibles.
    Conversation à la limite de l’impossible…

    Caravane de mots, dont le dernier est un adieu…

     

      ©copyright JMA


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    Sombre nuit, dépourvue de la moindre lueur
    Lune drapée de brume, les étoiles sont en grève
    Fixant l'obscurité, j'écoute battre mon coeur
    Et à côté de moi, je t'installe pour mon rêve

    Dans la tiédeur de la nuit, dévêtue, assoupie,
    Doux reflets sur la peau de ton corps nu alangui
    D'une pâleur opaline, satinée, laiteuse
    Allongée sur le ventre en une pose langoureuse

    Se posant sur ta nuque, j'imagine ma main,
    que je laisse glisser entre tes épaules,
    descendre jusqu'au creux de tes reins
    Et je lutte pour en garder le contrôle...

    Là tu t'éveilles et me souris,
    lentement tu te tournes vers moi
    me faisant découvrir, ébahi
    les secrets que tu gardais pas devers toi

    De ces nouveaux territoires ma main s'enhardissant
    parcoure les contrées hospitalières
    jusqu'à l'aurore, au matin renaissant
    où tu t'évanouiras, emportée par la lumière

    En doux rêve éveillé, fille de l'obscurité
    tu occupas ma nuit, trompant mon insomnie
    Réveillant le désir que j'avais oublié
    Me rappelant surtout, que toujours, je vis.

     

    ©copyright JMA


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    Quand trop de solitude pousse jusqu’à la folie…
    Miroitement ; devant moi apparaît un mirage.
    Dans ces nimbes je devine les traits de ton visage.
    Mes rêves me poursuivent, s’esquivant de mon lit !

    Mais n’est-ce qu’un phantasme qui trône devant moi ?
    Le trait se concrétise, le flou devient humain.
    Je n’ai aucune hantise quand tu me tends la main
    et ne ressent de peur au contact de tes doigts…

    Ne peut-on partager ses hallucinations ?
    Je voudrais, tout de suite, te présenter au monde,
    qu’il puisse témoigner combien la joie m’inonde
    d’être ainsi escorté de ma divagation…

    Resteras-tu toujours du réel un mensonge ?
    Me voilà enflammé d’une fantasmagorie,
    Brûlant passionnément, pour une allégorie
    qui, d’un moment à l’autre, peut redevenir songe…

    Où sont donc cachées les formules magiques ?
    Pour te rendre réelle, n’est-il de sortilège ?
    Je suis près à payer très cher ce privilège
    Pour ta réalité, j’enterre ma logique…

     

    ©copyright JMA

     


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    Ma vie est si légère que le vent la soulève,
    Plate fadeur quotidienne, rien qui ne la relève.
    Est-il un nouveau souffle pour me faire prendre un cap ?
    Périple sans destinée, voyage sans étape…

    Suivre les courants d’air, conseil de girouette…
    Planer au gré des vents, espérant la tempête
    qui pour moi choisira en quelle terre lointaine
    je devrai repartir : aventure incertaine…

    Mais si mon avenir se lit dans le mistral
    je vais jeter au feu, céans, mon thème astral
    et suivrai la fumée générée par ces flammes
    jusqu’à ce qu’un nuage ne capture mon âme…

    La tête dans le ciel, les yeux remplis de brume,
    ma vie est maintenant aussi lourde qu’une plume.
    Mon esprit s’est enfui, pris par un ouragan.
    Je le laisse poursuivre ce zéphyr intrigant
    qui peut mener mon âme à la voûte céleste :
    dernier souffle de vie, expiration funeste !
    Je n’espère pour revivre qu’une bouffée d’air vif,
    le baiser du réveil, bouche à bouche décisif…

     

    ©copyright JMA


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