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Fin de vol en catastrophe, procédure datterrissage
Tirer un trait, changer de vie, tourner la page
Problème mécanique, lamour moteur qui se détache
Mieux vaut en finir là, pour éviter le crash
Sil peut donner des ailes,
Il peut clouer au sol.
Quand la voilure semmêle,
plus denvie, plus denvol
Relancer le moteur,
Régénérer le désir
Surpasser la torpeur
Pour aspirer au plaisir.
Besoin maintenant de repartir, tentative de décollage.
Pour cible : le ciel bleu, juste un ou deux nuages.
A là recherche dun ange, lui demander mon chemin
Espérer rencontrer un fée, pour lui tendre la main
Et si elle veut la prendre, lemmener vers demain
©copyright JMA
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Partir, le départ, combien de chansons reprennent ce thème ?
L'envie de partir voir ailleurs, si l'herbe est plus verte nous a toujours tarabusté...
juste pour mémoire, quelques titres :- en 1958, Dalida chantais « Je pars », chant très joyeux d'après les paroles (beaucoup de laï laï laï), mais que je ne connais que de nom,
- en 1968, Johnny Hallyday annonce à sa mère qu'il va partir,
parce qu'il a trouvé le grand amour dans « Je pars demain », - en 1977, Julien Clerc désirait « Partir », on a toujours un bateau dans le coeur, un avion qui s'envole pour ailleurs, même loin de quelqu'un ou de quelqu'une, même pas pour aller chercher fortune...
- en 1978, Michel Sardou annonce aussi à ses chers parents qu'il part, dans « Je vole »
- en 1978 encore, Joe Dassin dans « Pour le Plaisir de partir »,
nous raconte l'histoire d'une jeune fille qui avait « envie de grandir », et « besoin de partir » - et en 1978 aussi, Jacques Higelin chantais « Pars », où il conseille à compagne de partir « fais ce que tu dois faire... sans moi »
- un peu plus tard, en 1987, Jean-Jacques Goldman est aussi pris d'une grande envie de départ, avec 2 chansons : « Puisque tu pars » d'abord, et surtout « Là-bas »,
avec Sirima (là-bas, tout est neuf et tout est sauvage)
et pour penser un peu aux étrangers, Andrea Bocelli nous chantait « Con té partiro » (Avec toi je partirais) en 1998 - plus près de moi, dans mon ex groupe Hepanah, Matthieu, batteur et compositeur de certains morceaux, avait écrit « Partir » (j'voudrais partir comme un courant d'air, j'voudrais partir pouvoir changer d'air)...
- J'en ai certainement oubliées... n'hésitez pas à venir me donner d'autres exemples
Alors pas étonnant que moi aussi j'ai eu envie d'écrire ma chanson sur le départ... et comme je ne suis pas très imaginatif, je l'ai nommée « Le départ » (ou « Le grand départ », c'est au choix).
La musique est là... je ne suis pas guitariste, ni batteur, donc les accords et rythmes choisis ne sont pas toujours les meilleurs. Si vous avez des corrections à me proposer, n'hésitez pas non plus, je tâcherai de les essayer et de les mettre en place pour une nouvelle version.
Et les paroles, les voilà...
[
Je n'emporterai que quelques mots pour tous bagages
Aucun besoin dêtre chargé pour ce voyage
Et le passé traînant derrière étant trop lourd
autant loublier avant le point de non retour
Le cur léger, on vole plus haut
lâme accrochée au portemanteauxLe grand départ pour nulle part
sans rien laisser, sans rien devoir
Le grand départ vers linfini
Derrière soi juste loubli
Je partirai au crépuscule
linconnu de la nuit mémule
Le grand départ vers lobscur
là où il ny a rien de sûrLà où je vais-je ne dirai pas doù je viens
Tous les secrets enterrés au fond du jardin
Tout effacer sur le tableau redevenu noir
prêt à accueillir une nouvelle histoire
Jai oublié le mot toujours
Chaque matin, un nouveau jour
Que je veux chaque fois différent
Recommencer sans faire semblantLe grand départ pour un ailleurs
vers le pire ou vers le meilleur
Le grand départ pour on nsais où
Du futur quune vision floue
Je partirai en pleine nuit
pour ne jamais croiser lennui
Le grand départ sans savoir
pour destination un trou noirJai décidé de semer le long de la route
Toutes mes peurs, tous mes regrets et tous mes doutes
Me séparer à tout jamais des souvenir
Partir dune terrer vierge pour tout reconstruire
Sans mémoire on perd ses envies
de retour à une ancienne vieLe grand départ sans illusion
passer dans une autre dimension
Le grand départ les yeux fermés
ne les rouvrir quà larrivée
Je partirai en plein soleil
à lheure où les effraies sommeillent
Le grand départ dans la lumière
montrer à tous que lon est fierEt ne maccuser pas de fuir
de refuser tout avenir
Pour moi le futur et lespoir
sont de lautre côté du miroirLors du dernier voyage, aux cieux,enfin je demanderai à Dieu :où se cachait la solution ?où se terraient mes ambitions ?Je demanderai mon chemin aux quatre vents
mon fil dAriane accroché à un cerf_volant
Peu importe lendroit où me mènent les courants dair
Ce sera toujours pour moi une nouvelle terre
Pour tout reprendre de zéro
tous les projets, tous les travaux
Eclairé dune nouvelle lumière
repartir dans une nouvelle èreLe grand départ pour lavenir
un monde où rien ne veut finir
Le grand départ pour demain
tout reconstruire chaque matin
Quimporte lheure du départ
tant quil débouche sur lespoir
A grand départ, grande arrivée
A nouveau tout recommencer©copyright
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Alors voilà une des chansons que j'ai écrites... et qui n'a jamais été jouée sinon par moi à la basse, parce que je ne vous ai peut être pas encore dit, mais je suis bassiste.... enfin j'étais bassiste, et je composais dans mon coin des chansons que mon groupe n'a jamais chanté ... parce qu'on avait mieux ailleurs...
Donc voici "où sont mes clefs", qui raconte l'histoire d'un gars, un samedi soir certainement, sortant dans les bars pour draguer des minettes... et se retrouvant à la rue en pleine parce qu'il a prêté son trousseau de clef au barman : le pauvre avait égaré son ouvre bouteille, génant pour un barman, alors le porte-clefs décapsuleur du copain est très utile... sauf qu'il aurait fallu penser à le récupérer avant de partir
Pour info, ce n'est pas une histoire vécue... pour plein de raisons :
- je ne drague pas dans les bars... je ne drague d'ailleurs pas du tout, j'ose pas
- je n'ai pas de porte-clef décapsuleur...
- je me souviens toujours du prénom de mes conquêtes... quand je réussis à en attraper une
- je ne rentre pas chez moi après, je reste dormir chez la demoiselle (sinon ça réveillerait ma femme à 4h du mat et ça risquerait de la fâcher)
Voilà pour l'essentiel... pour l'écouter, c'est là dessous : ya que la basse et la mélodie, j'ai jamais trouvé comment ajouter d'autres instruments là dessus).
Et pour les paroles, elles sont là :Couplet 1 :
3 heures du mat, j'aimerais bien rentrer chez moi
Je prends mon sac, pas l'temps d'dire "Salut" à cette nana
D'ailleurs j'me souviens même plus d'son prénom
Mathilda, Magalie ou Manon
J'ai tellement dragué toute la soirée
Qu'j'sais plus quel gibier j'ai levé...Couplet 2 :
Je fouille mes poches, à la r'cherche de mon trousseau
Bon sang ! C'est moche ! Pourvu qu'j'l'ai pas laissé à Marco
Il avait perdu son décapsuleur
Pour un barman c'est un vrai malheur
Alors j'lui ai prêté celui qui m'servait...
... de porte-clefRefrain :
Mais maint'nant, oh maint'nant, j'voudrais rentrer m'coucher
Me jeter dans mon lit et ronfler...
Mais maint'nant, oui maint'nant tout c'que j'veux, c'est rentrer
Mais où sont, où sont passées mes clefs... ???Couplet 3 :
L'bar est fermé. Marco doit pioncer chez lui
J'suis mal barré : il reviendra pas avant c't'après-midi
Si j'avais fait gaffe avant d'sortir du bar
Avec cette nana qui traînait au comptoir
J'me s'rai pas r'trouvé dans la rue de la sorte...
... devant ma porteRefrain :
Mais maint'nant, oh maint'nant, j'voudrais rentrer m'coucher
Me jeter dans mon lit et ronfler...
Oui maint'nant, ohh maint'nant tout c'que j'veux, c'est rentrer
Mais pourquoi j'ai oublié mes clefs...(bis)
©copyright
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Une petite explication avant le texte... c'est mon tout premier poème. Je l'ai écrit quand j'avais 14 ou 15 ans, quand j'ai appris ce qu'était un sonnet... j'ai eu envie d'essayer d'en faire un, et voilà le résultat... pas très gai, plutôt sombre en fait, mais j'aime toujours...
Les bras chargés de fleurs pour ta corvée annuelle
Ta visite mafflige plus quelle ne me réjouit
Voir ta jubilation en tes bas fonds enfouie
Et ton cur sourire derrière les asphodèles
Cinq longues années passées en ce lieu sombre
Comme unique distraction : le passage des âmes
Encore libres celles-là avant quon ne les condamne
Mais toutes tôt ou tard connaîtront la pénombre
A la fin du brumaire, à deux décades dici
Ma période expiatoire en sera à son terme
La liberté sera mienne en ce beau décadi
Vers toi je flotterai et, glissant sous ton derme
Tu regretteras alors, oh fausse veuve humide
Davoir légalement organisé mon suicide
©copyright JMA
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